Best-seller en Grande-Bretagne, son premier roman vient de paraître en français sous le titre Quand vous lirez ce livre…
C’est l’histoire de Sam, un petit garçon atteint d’une leucémie qui s’interroge sur sa mort prochaine. Jusque ici, rien d’exceptionnel. Sauf que ce livre s’adresse au jeune public.
Paru le 31.10.2008, par Marion Galy-Ramounot
« Je m’appelle Sam.
J’ai 11 ans.
Je collectionne les histoires et les objets incroyables.
J’ai une leucémie.
Quand vous lirez ce livre, je ne serai peut-être plus là. » Pas simple pour un enfant d’entamer un bouquin là-dessus, d’aborder la mort d’un coup, comme ça. Sally Nicholls, 24 ans, n’est pas de cet avis. Elle veut rester dans la réalité, même si elle écrit pour les plus jeunes. Françoise Dolto disait : « Cacher à un enfant sa vérité, c’est vraiment l’entamer dans son humanisation. » Sur ce point, elle aurait sans doute trouvé disciple en la jeune auteure anglaise.
Madame.lefigaro.fr – Pourquoi avoir choisi de traiter un sujet si sensible ?
Sally Nicholls. - Toutes les questions que se pose Sam à propos de la mort sont celles que je me posais quand j’étais plus jeune. J’aurais bien voulu avoir des réponses, mais Dieu sait pourquoi, les adultes n’abordent guère ce sujet avec les enfants. Il y a bien de la littérature jeunesse sur le deuil, mais pas vraiment sur la mort et encore moins sur le fait de mourir. J’ai voulu colmater cette brèche.
Comment avez-vous réussi à rendre cette histoire si réaliste ?
D’abord, j’ai beaucoup lu et recherché sur le sujet. Et puis moi aussi, je suis malade, un peu comme Sam. Quand j’avais 13 ans, on a découvert que j’avais un diabète. Ma mère et ma famille étaient totalement catastrophées. Moi, j’ai fait preuve de beaucoup de sang-froid, je ne voulais surtout pas me réfugier dans la peur ou dans le rêve. D’ailleurs, quand j’avais l’âge de Sam, la littérature jeunesse me décevait par son manque de réalisme. Quand j’ai écrit ce roman, j’ai voulu que les enfants se reconnaissent, qu’ils se disent « Oui, je me vois en train de faire ça moi aussi ».
Este istoria lui Sam,un baietel ce sufera de leucemie si care isi pune intrebari in legatura cu moartea sa viitoare.
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"Ma numesc Sam. Am 11 ani.
Colectionez intamplari si obiecte de necrezut.
Am leucemie.
Cand veti citi aceasta carte poate ca eu nu voi mai fi".
Autoarea marturiseste ca toate intrebarile pe care si le pune Sam, si le punea si ea cand era foarte tanara si suferea de diabet. Mi-ar fi placut sa am raspunsuri, si nu se stie de ce adultii nu discuta cu copii o astfel de problema cum e moartea sau faptul de-a muri.
Sursa: Le Figaro
Mi-amintesc ca baiatul meu cand era mai mic decat Sam s-a intamplat sa-i creasca f. mult leucocitele, si el stia ca in acest caz s-ar putea sa fie leucemie. Plangeam pe strada, ma abtineam cand era el de fata, si, intr-un final, tot iscodind el despre ce ar putea sa fie, i-am zis ca asta e, daca e leucemie nu avem ce face! Copilul meu a acceptat ideea si s-a linistit intr-un fel, nemaipunand intrebari.
Din fericire, a fost o alarma falsa, din cauza unei infectii puternice!
Concluzia-copiilor nu le place sa le ascunzi adevarul si nici nu trebuie.
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