Les symptômes de l'endométriose comprennent les suivants :
règles douloureuses
rapports sexuels douloureux
selles douloureuses
irritabilité
dépression
fatigue
menstruations abondantes ou irrégulières (surtout lors de l'endométriose interne)
nausées/étourdissements
diarrhées/constipation
L'endométriose se déclare le plus souvent dans les endroits suivants :
le cul-de-sac - petite poche séparant l'utérus et le rectum
les ligaments utérosaccrés - les ligaments qui attachent l'utérus et le col utérin à la base de la colonne vertébrale
les ovaires
la surface de l'utérus
l'intestin
le rectum
la vessie
le péritoine - revêtement de l'abdomen
La cause de l'endométriose reste à élucider, mais il existe plusieurs hypothèses quant à son origine. À l'heure actuelle, l'hypothèse la plus courante attribue l'endométriose à un problème dans le système immunitaire. Ce problème permettrait aux tissus endométriaux de s'enraciner et de croître chez les femmes atteintes d'endométriose.
L'endométriose se soigne de plusieurs façons. Puisque chaque femme est différente, le traitement est souvent personnalisé. Il peut être fondé sur une combinaison de médicaments, de chirurgie, d'approches alternatives ou de modifications au mode de vie, selon les recommandations du médecin traitant. Bien qu'on ait recours à plusieurs médicaments différents, un des traitements les plus efficaces repose sur une intervention chirurgicale appelée coelioscopie opératoire. Cette intervention s'avère la plus efficace pour éliminer tous les tissus endométriaux lorsqu'elle se pratique par un chirurgien ou une chirurgienne d'expérience.
L'endométriose peut se déclarer à tout moment après le début de la puberté. Le diagnostic se pose le plus souvent durant la vingtaine ou la jeune trentaine, mais l'affection peut se manifester à n'importe quel moment durant l'âge de fécondité.
L’endométriose peut influer sur tous les aspects de la vie d’une femme.
La majorité des femmes composent difficilement avec la douleur, quelques-unes deviennent infertiles et plusieurs doivent faire face à l’impact psychosocial de la maladie. La cause de cette maladie demeure un mystère.
Selon l’hypothèse la plus courante, des fuites de sang se produiraient dans les trompes de Fallope pendant les règles, de sorte que du tissu endométrial passe dans l’abdomen. Ce tissu endométrial se comporte alors comme un second endomètre, et se met à saigner lors de la période des règles, ce qui explique les douleurs lors des menstruations (surtout en fin de cycle), et les signes urinaires et digestifs associés. Bien que ce genre de fuite survienne chez la plupart des femmes, seulement 10 % d’entre elles souffrent d’endométriose. Le diagnostic est difficile à poser, d’où l’importance de trouver un médecin qui se spécialise dans le traitement de l’endométriose.
Le diagnostic consiste habituellement en trois étapes :
Détermination des antécédents de symptômes de la patiente, y compris la douleur, la fatigue et les problèmes gastrointestinaux;
Examen physique;
Coelioscopie chirurgicale – il s’agit de la seule manière de diagnostiquer la maladie avec certitude; on enlève des lésions et les soumet à des tests de confirmation en laboratoire.
Le diagnostic n’est pourtant qu’une seule pièce dans le casse-tête de l’endométriose. Le traitement doit être adapté à chaque patiente et intégrer des approches qui ne figurent pas dans le modèle médical conventionnel.
Les approches standards comprennent les suivantes :
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Traitement contre l’infertilité : Trente-cinq pour cent des femmes infertiles souffrent d’endométriose (excluant les maladies sous-jacentes). La chirurgie est le traitement de choix.
Traitement contre la douleur : On prescrit une gamme de médicaments aux patientes, y compris des analgésiques en vente libre, des contraceptifs oraux, Danazol (hormone synthétique) et des analgésiques puissants livrés sur ordonnance.
Traitement chirurgical : Il s’agit de la coelioscopie et de la chirurgie au laser. Dans la vaste majorité des cas, l’hystérectomie n’est pas nécessaire; de toute façon, l’ablation de l’utérus ne permet pas d’éliminer la douleur dans tous les cas.
Les modifications alimentaires peuvent apporter un soulagement à beaucoup de femmes. Voici quelques suggestions :
Éliminer le lait, source de problèmes pour certaines patientes;
Limiter sa consommation de sucre et de viande; un apport élevé de l’un ou de l’autre peut accroître la production d’insuline, entraînant ainsi une augmentation du taux de prostaglandine, substance quasi-hormonale qui accroît la sensibilité à la douleur;
Accroître son apport de fibres alimentaires, utiles pour éliminer les toxines dans le corps.
Les patientes devraient également tenir compte des bienfaits de l’exercice. On propose notamment une combinaison d’activités aérobiques classiques et de pratiques orientales comme le tai chi, le Qi Gong ou le yoga (excellentes sources d’énergie).
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L’impact de la maladie dépasse les seuls symptômes physiques.
Impact psychologique : Ayant fait l’objet de diagnostics erronés pendant plusieurs années, plusieurs femmes cessent de faire confiance à leur corps;
Impact social : Face à la douleur physique, plusieurs femmes se retirent de la vie sociale. Si elles éprouvent de la douleur lors des relations sexuelles, la maladie peut les empêcher de rechercher des relations intimes;
Impact économique : La douleur peut inciter plusieurs femmes à s’absenter du travail de façon régulière et risque d’empêcher certaines d’entre elles de trouver un emploi;
Impact sur la famille : À titre de fournisseuse de soins de la famille, plusieurs femmes ont de la difficulté à se soigner ou à s’occuper de leur famille de manière adéquate.
Sévérité
La majorité des femmes éprouvent des douleurs, ainsi que d'autres symptômes. De façon générale, les femmes peuvent vaquer à leurs activités quotidiennes, mais la douleur est parfois tellement aiguë qu'elles sont obligées de manquer quelques journées d'école ou de travail. L'endométriose n'est pas une affection mortelle. Toutefois, on a signalé quelques cas rares où la douleur aurait poussé des femmes à se suicider.
Symptômes
Environ trois pour cent des femmes atteintes d'endométriose ne présentent aucun symptôme. Chez les autres, cependant, une gamme de symptômes peut se produire, dont :
Dysménorrhée - Crampes et douleurs survenant lors des règles. Les douleurs peuvent aussi se produire avant ou après les règles ou à n'importe quel moment du cycle menstruel. Les douleurs en question sont habituellement plus sévères que les crampes. L'endométriose se manifeste sous forme de douleurs aiguës ou tordantes dans le bassin; il s'agit de véritables coups de couteau dans certains cas. Environ 96 pour cent des femmes touchées éprouvent de la douleur.
Dyspareunie - Douleurs se produisant lors des rapports sexuels. Environ 60 pour cent des femmes atteintes d'endométriose en souffrent. La pénétration vaginale peut provoquer des douleurs dans une nodule ou un implant sensible. Ce genre de douleur peut également entraîner des problèmes conjugaux.
Fatigue - Environ 80 pour cent des femmes atteintes d'endométriose se sentent fatiguées, épuisées et léthargiques la majorité du temps.
Menstruations abondantes ou irrégulières - L'endométriose peut donner lieu à des menstruations irrégulières, prolongées, plus fréquentes ou plus abondantes.
Infertilité - Environ 40 à 45 pour cent des femmes atteintes d'endométriose ont de la difficulté à tomber enceintes. L'infertilité se fait plus courante à mesure que la maladie progresse. L'endométriose provoque souvent l'infertilité en interférant avec le fonctionnement des ovaires et des trompes de Fallope.
Problèmes intestinaux - L'endométriose peut donner lieu à des selles douloureuses, à la diarrhée, à la constipation ou à d'autres malaises intestinaux.
La nausée, l'irritabilité et la dépression sont d'autres symptômes courants de l'endométriose.
Quand consulter?La femme devrait consulter son médecin de famille dès qu'elle commence à éprouver de la douleur ou qu'elle constate une difficulté à tomber enceinte. Il se peut qu'elle soit alors référée à une spécialiste.
Les femmes atteintes d'endométriose sont souvent négligées ou se font dire que leur douleur se trouve uniquement dans la tête. Elles doivent endurer des diagnostics erronés et des traitements inappropriés contre des maladies dont elle ne sont pas atteintes. Pour les femmes, la meilleure démarche consiste à jouer un rôle actif dans ses soins de santé et à se renseigner de façon continue. Un manque de connaissances ou de compréhension risque d'aggraver la douleur et l'angoisse. L'éducation des patientes est une partie cruciale des soins de santé et mérite d'en être la première priorité.
Les femmes sont plus susceptibles de répondre aux traitements si elles abordent la question de façon assurée, qu'elles communiquent bien avec leur médecin et qu'elles se renseignent sur la maladie.
Faire face à la douleur
Les façons de combattre la douleur sont multiples. Bien qu'il n'existe aucune solution miracle, les femmes peuvent prendre quelques mesures pour mieux faire face à la douleur.
Journal médicalLes femmes atteintes d'endométriose peuvent tenir un journal médical pour documenter leurs douleurs et autres symptômes. Le fait de reconnaître le moment où le symptôme se déclare, ainsi que sa durée, sa sévérité et sa nature précise aidera à dégager des schémas ou cycles. Cela aidera les femmes à mieux se prendre en charge parce qu'elles seront en mesure de prévoir les moments où elles seront susceptibles d'éprouver des douleurs et de préparer des stratégies d'adaptation. Le journal constituera également un bon point de départ pour leurs discussions avec leur médecin.
Faire face à ses émotions
Se joindre à un groupe de soutien pour les femmes atteintes d'endométriose est une bonne idée pour plusieurs raisons. Selon nombre d'études, les femmes qui partagent leurs sentiments et qui apprennent des stratégies de maîtrise de la douleur se sentent moins déprimées, éprouvent moins de douleurs et maintiennent une attitude plus positive que les femmes qui reçoivent un traitement médical seulement. L'appartenance à un réseau de soutien permet également de faire reconnaître ses émotions et d'augmenter son estime de soi.
Que faire lorsque les rapports sexuels sont douloureux?
Malheureusement, la survenue de douleurs lors des rapports sexuels est caractéristique de l'endométriose chez environ 59 pour cent des femmes touchées. On peut atténuer ce symptôme en planifiant les relations sexuelles de sorte qu'elles aient lieu à des moments moins douloureux du cycle menstruel. Le fait de tenir un journal médical peut aider la femme et son partenaire à prévoir des moments d'intimité. Certaines femmes trouvent que la période entre la fin de ses règles et le début de l'ovulation convient bien. Mais chaque femme doit déterminer les meilleurs moments, ainsi que les pires, pour elle-même.
Peut-être serait-il également intéressant d'expérimenter une variété de positions sexuelles. Puisque la pénétration profonde constitue la source la plus fréquente de douleurs, des positions impliquant le moins de pénétration possible devraient être envisagées. Les couples pourraient expérimenter la position cuillère, où les deux partenaires s'allongent côte à côte, ou bien la femme pourrait être sur le dessus. L'usage d'un lubrifiant vaginal pourrait également procurer un soulagement, notamment dans les cas de sécheresse vaginale. De plus, il existe de nombreuses façons de faire l'amour sans qu'il y ait pénétration vaginale. Les deux partenaires peuvent se stimuler mutuellement à l'aide des mains et de la bouche, par exemple.
Les couples devraient discuter de ces questions avec leur médecin afin de savoir quelles options leur conviennent.
Traitement de l'endométriose:
Les médecins ont soigné les femmes atteintes d'endométriose de plusieurs façons au fil des années, mais il n'existe toujours pas de traitement curatif. Votre médecin recommandera un traitement en fonction de vos symptômes et des résultats d'un examen physique et de tests de laboratoire. Il est possible que les femmes asymptomatiques ne requièrent aucun traitement, mais chez d'autres, une combinaison d'approches pourrait s'imposer.
Médicaments
Une gamme de médicaments sont prescrits pour traiter l'endométriose, dont la majorité doit faire l'objet de recherches plus poussées pour qu'on puisse en connaître l'efficacité réelle. De plus, aucunes données ne laissent croire que les médicaments suivants peuvent aider les femmes à tomber enceintes.
Médicaments en vente libre
Tylenol, Advil, Nupren, Midol 2000 et Medipren constituent habituellement les traitements de première ligne contre la douleur. Ces médicaments sont peu chers et ne créent pas de dépendance.
Contraceptifs oraux
Si les analgésiques du genre Tylenol et Advil n'agissent pas, la prochaine option pourrait consister à utiliser la pilule anticonceptionnelle ou les injections du contraceptif Depo-Provera. À l'heure actuelle, les hormones anticonceptionnelles sont les traitements les plus couramment utilisés contre l'endométriose.
Ces hormones anticonceptionnelles (oestroprogestatifs) permettent de diminuer le taux d'oestrogène, ce qui permet d'atténuer les douleurs. Cela s'explique par le fait que les oestrogènes ont une action prolifératrice sur l'endomètre. Leur blocage entraine donc une régression des nodules.
Danazol
Danazol est un médicament dérivé de l'hormone masculine testostérone. Il contribue généralement à atténuer la douleur associée à l'endométriose. Danazol met fin aux menstruations et aux douleurs qui les accompagnent. Dans certains cas, Danazol aide également à atténuer les douleurs qui se produisent lors des rapports sexuels et des selles.
Les symptômes réapparaissent chez la majorité des femmes lorsqu'elles arrêtent de prendre du Danazol. Les effets secondaires possibles du médicament comprennent les suivants : acné, faible libido, poussées de chaleur, cheveux et peau huileux, gain de poids, diminution du volume des seins, sécheresse vaginale, apparition de poils sur le visage ou le corps et dépression.
Analogues de la GnRH
La GnRH est une hormone qui régule le cycle menstruel. Les analogues de la GnRH mettent fin aux règles et donnent lieu à un état qui ressemble, mais qui n'est pas identique, à la ménopause. De façon générale, ces médicaments sont efficaces pour soulager les douleurs menstruelles et sexuelles.
Les analogues de la GnRH sont également utilisés pour le traitement d'autres troubles féminins dont les fibromes, le syndrome des ovaires polykystiques et le syndrome prémenstruel. Cette catégorie de médicaments inclut Lupron, Zoladex, Synarel et Suprefact. Les effets secondaires courants de ces derniers, lesquels ont tendance à ressembler aux symptômes ménopausiques, peuvent comprendre les suivants : ostéoporose, poussées de chaleur, sautes d'humeur, sécheresse vaginale, diminution du volume des seins et maux de tête.
Laparoscopie opératoire
Le même outil qu'on utilise pour diagnostiquer l'endométriose est également efficace à titre de traitement. Le laparoscope est un tube mince muni d'un dispositif lumineux qui est inséré chirurgicalement dans l'organisme. Plusieurs types de laparoscopes sont utilisés à l'heure actuelle pour éliminer l'endométriose. Le plus courant et le plus efficace d'entre eux est le laparoscope au laser.
Un laser est un faisceau de lumière qui se projette dans une seule direction et à une seule longueur d'onde. Cela crée une énergie très intense que l'on peut viser avec exactitude. Les lasers sont idéaux pour ce genre de chirurgie parce qu'ils permettent d'éliminer complètement l'endométriose tout en provoquant moins de saignements et moins de dommages tissulaires comparativement à d'autres chirurgies.
Les méthodes laparoscopiques utilisées en traitement de l'endométriose comprennent les suivantes :
Excision - Il s'agit de découper intégralement les tissus endométriaux. Cette méthode est idéale parce qu'elle
permet d'éliminer complètement l'endométriose.
Vaporisation - Cette méthode permet de détruire les tissus endométriaux à l'aide d'un laser de haute puissance.
Coagulation - Ce terme désigne souvent la formation de caillots sanguins. En ce qui concerne le traitement de l'endométriose, il s'agit de détruire les tissus à l'aide d'un courant électrique.
Il est important que la chirurgienne sache reconnaître les lésions endométriales. Très souvent, les lésions varient énormément en termes de forme, de type et de couleur. Si le médecin ne sait pas reconnaître les lésions, l'endométriose risque de passer inaperçue. Si cela se produit, la patiente pourrait se faire dire qu'elle est normale et qu'elle se porte bien et ce, tout simplement parce que tout apparaissait normal au médecin. Malheureusement, de nombreuses femmes sont encore mal soignées pour cette raison.
Hystérectomie
Le terme hystérectomie désigne l'ablation chirurgicale de l'utérus. Lorsqu'une hystérectomie est pratiquée en traitement de l'endométriose, les ovaires sont souvent enlevés en même temps. Si les ovaires ne sont pas enlevés, le risque que l'endométriose réapparaisse s'accroît considérablement. Pendant de nombreuses années, l'hystérectomie était le traitement de choix de l'endométriose, mais elle ne constitue pas nécessairement la meilleure option pour toutes les femmes. Aujourd'hui, plusieurs médecins hésitent à pratiquer une hystérectomie et à enlever les ovaires chez les jeunes femmes. Ils sont d'avis que, dans la mesure du possible, les organes doivent être conservés. Il n'empêche que certaines femmes pourraient décider qu'une hystérectomie leur conviendrait. Une hystérectomie incluant l'ablation des ovaires constitue le traitement le plus agressif possible et ne devrait être envisagée qu'en dernier ressort.
Le fait de subir une hystérectomie ne garantit pas l'élimination permanente de l'endométriose. Elle perdure en effet chez 20 pour cent des femmes. Pour que le traitement soit efficace, il est crucial que toutes les lésions visibles soient éliminées pendant la chirurgie. Des traces d'endométriose risquent de perdurer si la chirurgie n'est pas pratiquée par une spécialiste. L'endométriose peut perdurer ou réapparaître à tout moment, mais le risque de récurrence est faible si la chirurgie est réalisée de façon experte.
Il est impossible de devenir enceinte à la suite d'une hystérectomie. Une réduction de la libido peut également se produire après la chirurgie. De toute évidence, subir une hystérectomie constitue une décision importante pour toute femme. Il est donc important que toutes les options thérapeutiques disponibles soient explorées avant d'y avoir recours.
Heureusement, les recherches qui se poursuivent sur l'endométriose sont nombreuses. La diversité des hypothèses concernant la cause de l'endométriose fait en sorte que les scientifiques peuvent orienter leurs recherches de plusieurs façons. Les orientations actuelles comprennent les suivantes :
Toxines - On est train d'évaluer l'impact des toxines, dont les PCB et la dioxine, sur l'endométriose. Par exemple, la quantité de dioxine présente dans le sang d'une femme atteinte d'endométriose est mesurée et comparée avec celle d'une femme non atteinte.
Nouveaux médicaments - Dans le cadre de certaines études, le médicament mifépristone aurait atténué les douleurs pelviennes et les crampes en plus de faire rétrécir les lésions endométriales. Des recherches plus poussées sont pourtant nécessaires et les médecins n'ont pas encore le droit de prescrire ce médicament.
Système immunitaire - Des recherches portent également sur le système immunitaire. On vise, entre autres, à évaluer la réaction du revêtement pelvien à certains stimuli et à en déterminer le lien avec l'endométriose.
Génétique - Certains chercheurs étudient l'aspect familial de l'endométriose. Ils sont à la recherche d'un gène spécifique qui accroît le risque d'endométriose chez certaines personnes. Ces recherches font parfois appel à des jumelles, dont les gènes sont identiques.
Hormonothérapie - Des recherches se poursuivent pour observer ce qui se passe lorsque la ménopause est induite médicalement. Par exemple, lorsqu'une femme atteint la ménopause de façon naturelle, son risque d'ostéoporose s'accroît. Certains médicaments utilisés contre l'endométriose donnent lieu aux symptômes de la ménopause, l'ostéoporose y compris. Les chercheurs font actuellement des recherches sur des traitements qui simulent la ménopause sans pour autant provoquer l'ostéoporose.
Existe-t-il un remède curatif contre l'endométriose?
Afin de trouver un remède, il faut connaître la cause du problème. Bien qu'il existe plusieurs traitements contre l'endométriose, aucun d'entre eux n'est curatif.
Est-il possible d'en mourir?
Non. L'endométriose n'est pas une maladie mortelle.
Qui est vulnérable à la maladie?
N'importe quelle femme peut présenter l'endométriose à tout moment à partir de la puberté.
Que dois-je faire si j'ai des symptômes?
Vous devriez consulter votre médecin de famille dès l'apparition des premiers symptômes. Il se pourrait que votre médecin vous réfère à une spécialiste par la suite.
Est-il possible de prévenir l'endométriose?
Il est important de se faire examiner régulièrement par son médecin. Bien que le maintien d'un mode de vie sain, y compris un programme d'exercices régulier et une bonne alimentation, ne puisse prévenir l'endométriose, il pourrait en minimiser les symptômes et la gravité si elle se déclarait.
Puis-je avoir l'endométriose si je n'ai jamais été enceinte?
Oui. Toute femme d'âge fécond est sujette à la maladie, peu importe le nombre de grossesses ou d'accouchements antérieurs.
Serai-je capable d'avoir un bébé un jour?
Certaines femmes atteintes d'endométriose ont de la difficulté à tomber enceintes. Cette difficulté s'aggrave en fonction de la durée de la maladie. On conseille donc à certaines femmes ayant l'endométriose de ne pas reporter une grossesse.
Puis-je présenter l'endométriose si je n'ai pas de vie sexuelle active?
Oui. L'endométriose n'est pas une maladie transmissible sexuellement.
La grossesse provoque-t-elle l'endométriose?
Non. Dans plusieurs cas, les symptômes de l'endométriose disparaissent au début d'une grossesse. Cela est en partie attribuable à l'absence de règles, mais il est possible que la maladie revienne après l'accouchement.
Les adolescentes sont-elles vulnérables?Oui. L'endométriose peut se déclarer chez les adolescentes, qu'elles soient vierges ou sexuellement actives.
Les douleurs menstruelles ne sont-elles pas une partie normale du développement corporel?
Non. Les menstruations ne sont pas douloureuses chez toutes les femmes. La présence de douleurs sévères peut dénoter un problème.
Peut-être la douleur n'est-elle que dans ma tête?Votre douleur est réelle. L'endométriose peut provoquer des douleurs atroces et ne doit pas être prise à la légère.
Si vous souhaitez plus d'informations, je vous encourage à jeter un oeil sur le dossier suivant Tout savoir sur l'endométriose.